Mes défauts

Vous désirez peut-être en savoir plus avant de me proposer une rencontre. Alors, afin de tenter de s'assurer que vous ne perdrez pas votre temps avec moi, voici une liste de tous mes vilains défauts.

Avertissement !

Ce qui suit n’est pas le résultat d'un manque d'estime de soi. En effet, ma perception de moi-même est loin d'être aussi pessimiste que l'impression que j'en donne.

En réalité, je me perçois un peu plus comme les personnages de Temperance Brennan et Sheldon Cooper se perçoivent eux-mêmes. Seulement moi je n'ai aucun diplôme pour me donner la grosse tête. Je pense surtout à Sheldon qui prend parfois de haut les non-diplômés ou ceux qui le sont dans des domaines qu'il juge sans importance.

Mais bref, je dois suggérer au lecteur de prendre ce qui suit avec une dose d'humour. De plus, je sais très bien que ces défauts n'en seront pas pour tout le monde.

Mes défauts physiques

Commençons avec le physique. Les gens disent qu'il faut absolument aimer son corps tel qu'il est. Qu'on soit mince ou gros, grand ou petit. Ne pas aimer son corps signifie qu'on a une piètre estime de soi ou que l'on a des complexes. Et pour beaucoup il n'y a rien de plus rebutant.

Mais ce qu'il faut comprendre, c'est que si je n'ai jamais aimé mon physique de grand maigre, c'est simplement que j'ai une préférence pour un physique masculin plus costaud. Moi-même j'ai mis un certain temps à le comprendre.

Avant de venir vivre avec mon chum, je n'étais pas libre d'être moi-même et je ne regardais pas les autres gars. Et lorsque j'ai enfin pu avoir accès à l'Internet, j'ai pu confirmer que ce n'est pas seulement mon propre corps de grand maigre que je n'aime pas. Je n'aime juste pas ce type de physique de manière générale.

Soyez assurés que je sais très bien que mon physique plait à d'autres. Mon chum me dit très souvent qu'il me trouve beau. Mais moi c'est lui que je trouve beau. Je reçois aussi quelques fois par années des messages de gars qui me trouvent beau. Et souvent je réponds que moi c'est eux que je trouve beaux.

Cela étant dit, je ne suis pas sourd ni aveugle. Je vois souvent dans les films et les séries télé des gens faire des commentaires concernant certains traits physiques jugés disgracieux, voire carrément laids (par le personnage qui tient ces propos).

Alors, du haut vers le bas, commençons avec mon cuir chevelu quelque peu problématique. Oui, je suis sujet aux pellicules, comme l'était mon père. De plus, si je n'utilise pas un shampoing adéquat, j'ai les cheveux gras. Ce fut particulièrement pénible durant l'adolescence (surtout que ma mère ne voulait pas acheter autre chose que du shampoing pour bébé). Ça m'a pris plusieurs années pour trouver le bon shampoing. Et en ce qui concerne les pellicules, mon médecin a dit que peu importe les traitements que je voudrais essayer, c'est un problème qui ne disparaitra pas. Tant pis si ça vous dégoute.

Puis il y a mon monosourcil. Combien de fois ai-je vu et entendu des gens parler de monosourcil avec dérision ou dégout ? Utiliser une pince à épiler ? Malheureusement, je n'adhère pas à la pensée répandue selon laquelle il faut souffrir pour être beau.

Ensuite, il y a mon gros nez. Cette fois par contre, je n'arrive pas réellement à me souvenir de gens qui parlent péjorativement des gros nez, sauf dans le cas de femmes à qui l'on conseille bêtement de penser à la chirurgie. Chez les hommes par contre, il semble que l'on associe parfois la taille de cet organe à celle du pénis. D'ailleurs une étude de 2021 effectuée en prenant des mesures sur des morts asiatiques dit que les hommes avec un nez plus long ont aussi un pénis plus long. Ce n'est pas mon cas. Mon nez n'est pas long, il est gros. Et la taille de mon sexe est même inférieure à la moyenne.

Voilà que nous en avons terminé avec le visage. Malgré tout ce qui précède, je reçois quelques fois par année des commentaires très positifs de gens qui ont pu regarder mes photos sur ce site web ou ailleurs. Quelques fois on me dit que je suis beau. Mais ces gens ne savent pas de quoi j'ai l'air complètement nu. Ils ne savent pas que je suis affublé d'une malformation de la cage thoracique nommée pectus excavatum. Pour en savoir plus, voir cet article sur mon blogue.

Ce creux dans la poitrine peut en dégouter plus d'un. Surtout qu'il est surmonté de deux touffes de poils très longs autour des mamelons. De plus, le pectus excavatum pousse certains organes internes vers le bas, ce qui me donnait déjà l'apparence d'avoir un gros bedon à l'époque où j'étais encore super maigre.

Avant l'âge de 26 ans, je n'aimais pas mon corps trop maigre. Je ne suis pas attiré par les paquets d'os. Un effet secondaire qui accompagne souvent un pectus excavatum, c'est que les côtes ressortent. Une technicienne audiovisuelle de mon école secondaire a même cru qu'il s'agissait de mes pectoraux.

Entre 18 ans et 25 ans, j'ai tenté de prendre un peu de muscle à la maison à l'aide de poids et haltères. Mais ça n'a pas vraiment fonctionné. Si j'ai bien acquis de jolis petits muscles dans les bras, il me suffit de regarder les biceps des gars se gonfler au rythme des mouvements d'un autobus l'été pour me rendre compte que je ne suis vraiment pas très musclé.

Puis en vieillissant, j'ai commencé à me remplumer. Mais comme je n'ai jamais été très sportif, j'ai acquis de grosses fesses et un gros bedon. Pour de vrai cette fois. Ce qui a pour effet de rendre le pectus encore plus apparent.

À part les deux touffes des mamelons, je n'ai pas de poils sur la poitrine. Mais en vieillissant, mon bedon s'est couvert de poils. Cette pilosité se poursuit jusqu'aux chevilles. Dans la région pubienne, c'est la forêt vierge et le retour des poils très longs.

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Je ne suis pas libre

En effet, j'ai déjà un chum. C'est un homme merveilleux. Et nous vivons plus ou moins un parfait bonheur depuis notre rencontre il y a plus de 20 ans. Malgré cela, je suis inscrit sur des applications de rencontres à la recherche d'amis avec un petit plus (FWB). Et si je ne suis pas le seul à rechercher des amis sur les sites et applications de rencontres, il m'arrive souvent de lire dans les profils quelque chose semblable à ce qui suit :

« Si vous êtes déjà en couple, ne me faites pas perdre mon temps. »

Et cela même lorsqu'ils disent eux aussi rechercher des amis. Il semble qu'en réalité, ce qu'ils veulent c'est une relation qui puisse se transformer et devenir une relation amoureuse. Ils souhaitent pouvoir garder espoir. C'est légitime.

C'est sûr qu'il y a aussi ceux qui préfèrent que l'amitié reste platonique. Parfois il s'agit aussi de rester fidèle à leur chum. Je peux respecter ce choix, évidemment. Du moins, tant que vous respecterez que la fidélité ne fasse pas partie de nos valeurs à mon chum et moi.

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Je porte des lunettes

Au début des années 2000, j'ai reçu un commentaire surprenant par l'entremise des salons de conversation MSN de l'époque :

« Ouache ! Ôte-moi ça de ta face ce métal-là ! »

Cette personne voulait suggérer que je fasse l'acquisition de verres de contact. J'en ai parlé à un optométriste et il m'a dit que ça n'en valait pas la peine, que si je voulais vraiment des verres de contact, ça me couterait les yeux de la tête, à cause du type de correction nécessaire.

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Je suis un intello

Les gens écrivent parfois dans leur profil qu'ils aiment qu'une personne soit capable de tenir une conversation. Mais cela ne veut pas forcément dire qu'ils aimeront que je tente de leur apprendre des concepts scientifiques.

Je ne suis pas le genre à corriger systématiquement les gens lorsqu'ils font une erreur. Toutefois, puisque je possède certaines affinités avec les sciences et l'informatique, j'ai tendance à vouloir aider même si on ne me le demande pas.

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Je ne suis pas sportif

Je ne l'est jamais été. Mais en plus, je n'ai jamais eu le moindre intérêt pour les sports d'équipe télédiffusés. Je ne resterai pas des heures assis devant la télé à regarder un match alors que je pourrais faire autre chose et avoir les résultats de la partie dans les médias, si cela m'intéressait. Ce qui n'est pas le cas.

De plus, les grandes vedettes de sports telles que l'était Maurice Richard ne sont pas pour moi des héros. Je comprends que ces hommes sont incroyablement doués dans ce qu'ils font. Mais je vois mal en quoi être bon en sport fera évoluer la société vers un monde meilleur.

Mes héros sont des personnes telles que Alan Turing sans qui les ordinateurs et autres appareils électroniques n'existeraient pas ou bien nous aurions mis bien plus de temps à les concevoir. Monsieur Turing a aussi été très important durant la Seconde Guerre mondiale.

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Je ne suis pas sorteux

Je ne sors pas dans les bars. Je vais rarement au cinéma. Je ne suis même jamais de ma vie allé à un party. Durant l'adolescence, j'allais à l'école comme tout le monde, mais lorsque la journée était terminée, je revenais à la maison et je n'en sortais que rarement. Je suis trop habitué à vivre ainsi, semble-t-il.

Mais d'un autre côté, je crois sincèrement que si j'avais un ami qui m'inviterait à sortir, j'accepterais volontiers, tant que le lieu de rendez-vous est facilement accessible en transport collectif. Une invitation dans un chalet sans possibilité de retour par mes propres moyens, non merci. Une invitation pour une soirée jeux vidéos sera plus dans mes cordes.

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Je n'aime pas les voitures

Je comprends que cela peut sembler étrange voire même en choquer certains, mais je n'aime vraiment pas les voitures. De plus, la fragrance ajoutée à l'essence est une odeur qui me rend nauséeux. Et si le conducteur se voit obligé de mettre les freins toutes les 30 secondes à cause de la circulation, je risque vraiment d'avoir envie de vomir. Ça m'arrive aussi en autobus.

Cela peut s'expliquer par le fait que mes parents n'ont jamais eu de voiture et nous n'en possédons pas non plus. De nos jours, on voit souvent des parents conduire leurs jeunes enfants à la garderie en voiture. Ces enfants sont déjà habitués à la voiture. Ils n'auront jamais de mal des transports. Monter à l'avant n'est pas vraiment une solution pour moi, mais ça peut aider.

Et puis, il y a aussi l'aspect écologique. Déplacer plus d'une tonne en matériaux divers pour se déplacer soi-même, ce n'est pas logique. Opter pour le covoiturage n'est qu'une partie de la solution. Les voitures électriques, c'est bien. Mais le vrai problème est de croire que tout le monde doit posséder son propre véhicule. En effet, ce qui endommage le plus l'environnement, ce ne sont pas les émanations des voitures, mais bien leur fabrication de masse. Bien sûr, ce problème ne concerne pas que les voitures.

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Je ne suis pas patriote

Quelle honte !

J'ai juste du mal à comprendre comment une personne qui n'a pas choisi son pays peut être patriotique et pourquoi est-ce si important. Quand je vois, par exemple, des patriotes américains blancs dire aux noirs, aux juifs, aux latinx de s'en retourner dans leur pays, je trouve ça très choquant. Les migrants qui ont tout laissé derrière eux pour vivre dans un pays qu'ils ont choisi en espérant y trouver le bonheur, pour moi ce sont eux les patriotes.

Cela étant dit, je me trouve néanmoins bien chanceux d'être né au Québec. Je crois que ma vie aurait été plus difficile dans un autre pays. Et j'éprouve tout de même un peu de fierté lorsque des innovations québécoises contribuent à rendre le monde meilleur. Ou encore en entendant une chanson française d'Elisapie dans une série américaine.

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Je suis trop timide

Cela a pris plus d'ampleur au fil des années. C'est plutôt paradoxal. Généralement les gens timides deviennent plus surs de soi par expérience et non l'inverse. Le problème en ce qui me concerne est que je n'ai pas pu acquérir de l'expérience, car je ne me suis jamais trouvé le moindre ami. Les seuls amis que j'ai eus étaient des amis de mon chum. Alors c'était des relations amicales forcées. D'ailleurs, certains d'entre eux m'ont dit clairement que leur ami était mon chum et non moi.

Comme j'en parle sur mon blogue, je n'ai encore jamais pu avoir un seul ami à moi. Toutes mes tentatives se sont soldées par un échec. Et malheureusement, même si je ne perds pas espoir, je ne suis pas du genre persévérant. Ainsi, puisque chaque fois que j'ai osé parler le premier à un gars sur les applications de rencontres, ce dernier m'a répondu de manière très négative, j'ai arrêté.

Quelque part, j'ai un peu d'admiration envers ceux qui sont capables d'essuyer leurs échecs du revers de la main et de faire comme si rien ne s'était passé. Pour moi, chaque échec est comme un coup de poignard. Si je passe des semaines à regarder le profil d'un gars que j'aimerais bien avoir comme ami pour enfin oser faire le premier pas et ensuite me faire rejeter, ça me fait mal.

Alors, je ne le fais plus.

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Je suis frileux

J'ai froid. J'ai tout le temps froid. Ou presque. Je commence à avoir chaud quand la température dépasse les 23° Celsius. Et encore ça dépend. L'hiver quand je reste une soirée entière assis devant un jeu vidéo (solo) avec du chauffage dans ma petite chambre la porte fermée, je peux faire monter ça à 25° tellement j'ai froid. Mais lors des rares occasions où j'ai essayé le jeu en ligne incluant une conversation vocale avec un autre Québécois croisé sur le jeu, j'ai dû baisser le chauffage.

Autrement, mon chum se plaint presque tout le temps que j'ai les mains froides. Je vais aussi avoir froid aux pieds, alors je garde mes bas, même pour dormir.

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Je souffre du trouble d’alimentation sélective

J'en souffre ? Pas vraiment. Pas au quotidien. Ce qui me fait souffrir est la crainte que les autres ne comprennent pas et qu'ils tentent de me forcer à manger quelque chose que je ne veux pas. Si je m'occupe de mes repas moi-même, il n'y a plus de problème. Sauf que mon alimentation sera jugée non saine.

Avant de déménager chez mon chum, donc avant 2001, mon alimentation se composait en grande partie de pogos, de pâtes en conserves (Chef Boyardy) et d'autres trucs beaucoup trop salés. Même mes saucisses de tofu contenaient trop de sodium.

Des légumes ? Aujourd'hui j'en consomme beaucoup plus, mais on me dit souvent que ce n'est pas assez. Mon principal problème avec les légumes, c'est que je déteste quand ils sont cuits. Sauf quelques exceptions, comme les patates. Mais jamais de champignons. Mon chum utilise des légumes déshydratés réduits en poudre qu'il ajoute à certaines préparations pour m'en faire consommer plus.

Je n'aime guère plus la viande, même si je mange volontiers un hamburger maison ou de restauration rapide. Mais ne me demandez surtout pas de jouer dans une carcasse de poulet, ni même une cuisse avec des os. Je mange le poulet surtout sous la forme de pépites ou filets pannés, ou bien en brochettes chez Kojax, Nickels ou autre. Du poisson ? Hors de question. Juste l'odeur me donne la nausée.

En fait, si on me donne le choix, je vais préférer grandement manger du tofu blanc extra ferme réchauffé au microonde sans même y ajouter la moindre épice ou condiment. Quand mon chum accepte de manger du tofu avec moi, il faut que ce soit mariné et rôti dans le wok ou bien préparé comme du poulet général Tao. Pour moi c'est compliquer les choses pour rien. C'est bon, mais ce n'est pas vraiment meilleur. Et souvent ça ajoute du sodium pour rien.

Bref, je ne vais pas m'éterniser sur ce sujet. C'est la première fois que j'ose en parler publiquement. Selon mon expérience, la majorité de gens pensera que ce ne sont que des caprices d'enfant gâté. Alors, je vous invite à consulter cet article du Journal de Montréal : Le trouble d’alimentation sélective : bien plus que des caprices.

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J'ai trop de règles, semble-t-il

Dans la vie, il y a des règles. Certaines de ces règles sont aussi des lois. Si l'on ne respecte pas ces lois, nous commettons un délit et nos lois prévoient des sanctions ou autrement dit des punitions. Dans une famille les parents ont eux aussi des règles et si les enfants désobéissent, ils sont punis.

Puis ces enfants grandissent. Ils deviennent adultes et peuvent enfin arrêter de suivre les règles. Certains se diront anarchistes sans savoir que ça ne signifie pas qu'on n’a aucune règle et qu'on ne respecte aucune loi.

« L'anarchisme, à la différence de l'anomie, ne prône pas l'absence de loi[...], mais milite pour que son élaboration émane directement du peuple[...], qu'elle soit directement votée par lui et que son application soit sous contrôle de ce dernier[...]. »

— Wikipédia

L'autre jour, un gars sur l'une des applications de rencontre que je fréquente m'a dit : « Toi, t'as trop de règles ». Ce n'était pas la première fois et ce ne sera pas la dernière. J'ai même déjà lu dans le profil d'un gars qu'il détestait les gens qui ont plein de règles. Bien, moi c'est l'inverse, je déteste ceux qui n'en ont aucune.

Connaissez-vous Leroy Jethro Gibbs, un personnage de la série NCIS interprété par Mark Harmon ? Tout au long de la série,       Gibbs fait référence à ses règles en évoquant seulement leur numéro et les agents qui travaillent avec lui depuis longtemps se chargent d'expliquer aux nouveaux ce que cela signifie.

Bien, je ne suis pas comme lui. C'est à lui que vous devriez dire qu'il a trop de règles. Pas à moi. Mais en fait, en a-t-il vraiment trop ? Je pense que les gens ne comprennent pas que Gibbs ne s'est pas levé un matin en se disant « Tiens ! Je vais inventer une liste de règles pour emmerder mes nouveaux agents. »

Gibbs est un enquêteur d'expérience, mais il n'a pas toujours été à la tête d'une équipe d'agents, avant cela il était lui aussi un simple agent et encore avant cela il a eu une carrière militaire et il a été un franc-tireur. Ses règles sont donc issues de son expérience, mais aussi de l'expérience de ses mentors.

Moi je n'ai aucune liste de règles, mais mon chum étant plus expérimenté que moi, il m'a transmis une part de son expérience. C'est ce qu'il fait avec tout le monde, soit dit en passant. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai décidé d'éviter que mon possible futur ami rencontre mon chum, dû moins tant que le nouvel ami n'en exprime pas clairement le désir.

Les gens écrivent dans leur profil « moi je cherche quelqu'un qui sait ce qu'il veut » pour ensuite me reprocher d'avoir trop de règles. Je dis parfois que je ne sais pas ce que je veux, mais que je sais ce que je ne veux pas. Enfin, ce que je veux, c'est un jeune ami compréhensif. Un gars qui souhaite réellement m'avoir comme ami. Mais au-delà de ça, rien n'est coulé dans le béton.

J'ai même failli en 2014 avoir un nouvel ami qui fume la cigarette, alors que je déteste ça. Je regardais son profil, ses photos, et je le trouvais vraiment à mon gout. Sauf que je ne le connaissais pas en réalité et il s'est avéré ne pas être le gars gentil que je croyais qu'il était, car après une seule rencontre dans un café, il m'a dit qu'il ne voulait plus rien savoir.

Voyez, j'ai de l'expérience et cette expérience qui ne fut pas très agréable explique que je souhaite tout faire pour éviter que cela se reproduise. C'est pourquoi j'ai écrit une page disant comment me rencontrer. Ce ne sont pas des règles. Le but est d'éviter que nous perdions notre temps. Ne vaut-il pas mieux prévenir que guérir ? Une personne avertie en vaut deux. N'est-ce pas mieux de nous éviter à tous une mauvaise surprise ?

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